
Mon doudou, mon Arlequin
Disparaissait par moments.
Mon adorable petit coquin
Réapparaissait comme par enchantement.
Il était très cher à mon coeur,
Me berçait dans mes chagrins,
Eliminait toutes mes peurs,
Ce cher et tendre pantin.
Attaché par un lien à mon enfance,
Avec tous les bobos et maladies,
Il pouvait couvrir certaines carences
Et même parfois le pipi au lit.
Au cours de la nuit, je le cherchais,
Alors se levait ma maman,
Car dans le noir, je pleurais,
Indispensable comme un talisman.
Au matin, avant le départ à l'école,
Il avait droit aux câlins, aux bisous.
A côté de lui ma poupée espagnole
Que j'avais surnommé Zouzou.
Quelques années écoulées,
Sur l'étagère de mes bouquins,
Parfois tombait, tout chamboulé,
Mon Doudou, mon tendre Arlequin.
SEMAPHORE