Ô douces tortures ! Ce sont les miennes. Pour goûter le fruit d'une vie alcyonnienne À la fin de ce chemin de bassesse La dernière bouteille de népenthes.
Je me sens comme ce gourmand Sur la route du pur désir, Des notes dans les arbres blancs Le parfum du joli plaisir.
Mon pinceau est teint par la candeur Tenu d'une main sans nulle peur Il peint un joli amour funèbre Entre ce mangeur et les ténèbres.
Chaque rue est dénudée de tout Récoltant les pleurs juvéniles. Le sang, les larmes et la grasse toux Dans des paniers d'osier fragiles.