Sans aide
La douleur s'obstine, surgit sans prévenir,
Je tente de m'enfuir, mais elle me suit, reste ;
Alors que l'on m'ouvre, qu'un bourreau me déchire !
Expulsez la chose, qui est en moi, empeste !
Elle hurle, grogne, ronge mon corps entier ;
Qu'elle disparaisse, ou déjà fléchisse un peu !
Honteusement nourrie avec subtilité,
La peste s'est logée, contestant tout adieu.
Tenez-moi fortement, elle m'étreint et danse !
Délicate souillure, pure, incontestable,
Je ne te voulais pas ! Sors de ma vie, ma fable !
Je dois me retirer, sans cri, ni récompense,
Apeuré, tremblotant, mon ultime remède,
Pour que l'on s'endorme, tous les deux, privés d'aide.
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Julien Schricke Spleen et Idéal