La Sulamite.
Comme un navire marchand de reve,
D'où il fait encore nuit et je me leve
De quantrains près des courants d'eau,
Et n'arrêter ma vue que sur des mots.
Dira une fontaine d'eaux vives,
Les ruissellements d'huile d'olive
Que la belle sulamite en découle
De mon corps en chair de poule
Et qu'autour d'elle dans la clairière
Une pluie des roses, douce et régulière,
Est que sa beauté en délitat jardin
Nous verse l'amour et le dédain...
A son ombre, j'ai désiré m'assoir
Quand même dissipera le soir:
Il faut que je poursuive avec extase
Et du reste, d'en faire un beau vase.
Son corps est de l'ivoire poli
Et que son oeil brille au treillis.
Et charmantes sont ses joues
Jadis, au milieu des bijoux...
Ô, resplendisente comme jérusalem !
D'où je suis le narcisse qui t'aime
Dans le secret des escarpements,
Et que dire, j'avance trop lentements...
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Banni pour plagiat !