Tu es mon seule repère,
Je dirai l'unique survivant de l'arche de Noé qui jadis à sombré...
La seule main que j'ai sentie, agrippée et reconnue dans un monde inconnu.
Tu sais, je ne suis que la prolongation jouée d'un interminable silence.
Une imperceptible particule flottant dans un vaste univers.
Un regard ça et là qui observe à l'ombre et sans bruit, et qui écoute le chahut, le doux murmure de la vie.
Quelqu'un qui ne dit presque rien. Mais qui pense. Simplement pense. Qui essaye de respirer un peu aussi. Malgré que parfois le souffle soit court. Malgré les aléas, la complexité de la vie. Malgré la maladie et tous ces compagnons (très collants) d'infortune.
Mais peut-être devrai-je te dire ici pour résumer simplement: Malgré tout.
Tout... comme ce tout que toi tu écris, et que moi loin de la lumière je contemple.
----------------