J’ai le cerveau un peu lent
Ce n’est pas de ma faute
On m’a étiqueté
Comme rebut de société
On me prête bien des regards
Mais tellement hautains, que j’ai,
Le vertige de l’humain
Et le cœur tout à l’envers
Comme un enfant, je boîte,
Vers le chemin des mots
Mais personne ne trouve
Cela, mignon ou rigolo
Si y’a pas d’oreilles, à louer,
Je suis comme un sans-abri
Qui rouille sans voix, au froid
De l’indifférence humaine
p.s poème pour les déficients mentaux
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sylvianni