Re: Se promener en campagne ....résidentielle...
NOĂ‹L-OPAN a Ă©crit :
Écris-nous, donc, un beau chef d’œuvre
Qui fasse enfin voir l’avenir,
Un truc brillant et sans manœuvre
Qui plaise au Monde en devenir !
Notre jeunesse est turbulente
Mais ne sait pas trop quoi mixer.
Elle est en mal, d’allure lente
Pour se trouver oĂą se fixer.
Le pôle emploi, c’est pour l’attente
D’un job voulu sans les soucis.
Certains déçus plantent leur tente
Près de rétifs moins adoucis.
Quand il fait froid c’est la mélasse
Sous cette toile et en plein vent.
On les voit tous d’allure lasse
Fort bougonner, plus que souvent.
Bientôt viendra présidentielle
Cette Ă©lection qui promet tout.
Une âme encor providentielle
Leur fera croire au bel atout.
Restos du cœur et chaude place
Seront montrés comme salut
Et feront bien fondre la glace,
Pour Ă©touffer tout leur chahut.
VoilĂ ce que je peux vous dire
En vous montrant de mon index
Les décideurs qu’il faut maudire
Pour leur affaire en flux simplex.
Bonjour TONIN,
Tu sais que j'affectionne tout particulièrement la poésie satirique et le pamphlet. Aussi , c'est avec exaltation que j'applaudis à ce poème extrêmement bien concocté et on ne peut plus d'actualité. Ainsi conçue, la poésie n'est pas que belle, elle est rebelle ! En ces temps difficiles, le poète est le frère des gens qui souffrent pour aimer trop la vie. Ce n'est pas normal. Tout cela est superbement mis en évidence dans ton poème de dénonciation.
Les poètes, témoins de leur temps, ont toujours refusé le fatalisme historique ayant trop longtemps servi d'alibi au silence et à la passivité. L'État nous fait croire qu'il représente le peuple en se mettant au service des citoyens. Hélas, nous nous rendons compte qu'il aliène les uns pour aider souvent les autres à faire de belles carrières personnelles.
Ma bien chaleureuse Amitié marseillaise, TONIN.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)