J’étais tranquillement assis dans le silence.
Je ne demandais rien à ce fieffé crétin !
Paisible dans mon coin, rompant ma rutilance,
Il est venu troubler les eaux de mon étain.
Me voici maintenant entrain de parodier,
Singeant chaque grimace et chaque contorsion
De cet affreux jojo qui semble psalmodier
Une vague chanson, la voix en distorsion.
Se trouvant des points noirs sur un faciès ingrat
Je me dois de presser comme lui ma trombine
En m’efforçant en plus d’avoir les pores gras.
J’attends impatiemment que l’idiot se débine !
Insistant lourdement je lui montre ses dents,
Des chicots mal blanchis dont je n’ai les odeurs.
Je ne vous dirai pas ces gestes décadents
Qu’il me fait pratiquer sans aucune pudeur !
C’est ainsi chaque jour, je dois être cézigue.
Je réfléchis parfois, concocte un camouflet…
Faire tout à l’envers… J’imagine sa figue !
Je pourrais rire enfin, moi qui suis son reflet !