Comme les oiseux migrateurs
Qui s'envolent vers l'équateur
Un beau matin je partirai
Adieu pluie grisaille et vent
Ce sera sous des cieux plus cléments
Que je vivrai.
Prendre des bains de soleil
Rêvasser sous les palmiers
Est un bonheur sans pareil
Dont il ne faut pas se priver.
Puis nager nue dans la mer tempérée
Envahie par un sentiment de liberté.
Admirer les jolis colibris
Qui commencent à faire leur nid
Et dans la touffeur de l'après midi
Tout doucement je me suis endormie
A peine me suis-je réveillée
Que j'ai compris que j'avais rêvé.
Dommage !
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On a tous le sang de la même couleur
