Un renard sort d’une forêt enneigée.
Dans son ventre fort allégé
Que des baies et des racines
Point de lapine.
Seule cette famine
Le pousse dans la plaine
Pour trouver quelque pitance
A se mettre dans la panse.
Prudemment il avance,
Ses pattes s’enfoncent.
Il hume la moindre senteur
A la recherche d'un prédateur
Puis d’un bond il s’élance
Et commence la chasse.
Les heures passent,
Pas le moindre indice de présence,
La plaine n'est que silence.
Au loin une lumière s’allume,
L’homme et sa ferme,
Sa dernière chance
De se remplir la panse.
Sans bruit, il évite la résidence
Et se dirige vers les dépendances
Passe devant l’étable et la porcherie,
Contourne la bergerie,
Rentre dans le poulailler,
S’arrête sur le palier,
Que de volaille,
De quoi faire bonne ripaille.
Il avance avec prudence
En sélectionnant sa future pitance.
Des voix à travers la cloison.
Prompt, est sa décision,
Il s’empare de la première poule
Et fuit cette foule.
Profitant de l’obscurité
Il rejoint les hautes futées.
Ami,au renard n’en veux pas,
Il ne désire qu’un repas.