* Regards Phares.
Musique : Hymn to Eternity
* Il fallait voir ses regards,
les yeux de l’enfant qu’il était
et tout ce qu’à bain de miroir
l’univers en était reflets.
Il fallait voir ses regards,
leur profondeur d’âme née,
fixant l’ailleurs d’un quelque part
que lui seul semblait habiter.
Il fallait voir ses regards,
ses longs cils ailes d’oiselet
prenant des élans d’effets moire
reflets perchoirs d’humanité.
Il fallait voir ses regards
de ceux qu’on n’ose déranger,
tellement le pur enfantait l’art
d’yeux fards de la sacralité.
Il fallait voir ses regards
sacre d’astral d’éternité,
puisant dans le divinatoire
ses sourciers phares de déité.
Il fallait voir ses regards
voiliers d’innocence flottée
d’océan ciel à étendard,
hissé mât de l’immaculé.
Il fallait voir ses regards
dans lesquels on cherchait l’entrée,
pour s’en revoir d’un quelque part
d’un monde espoir à visionner.
Il fallait voir ses regards,
l’âme berceau qui en dormait,
souffle léger de balançoire
d’un soir horizon nouveau né.
Il fallait voir ses regards,
ses cils lenteur d’yeux fermés,
qu’il ouvrait ailes d’entrevoir
d’ange priant l’agenouillé.
Il fallait voir ses regards
de ceux qu’on cherche d’un temps n’est plus,
l’originel d’un initial
natal premier d’enfant nu.
Il fallait voir ses regards
visage apparu d’inconnu,
lueur halo d’âme écritoire
d’aura duvet à doigts de vue.
Il fallait voir ses regards,
leurs pluies de soleil arc-en-ciel
tombant dans ceux de mon regard
dont je cillais l’enfilé d’ailes.
Il fallait voir ses regards,
luisant de tout leur maître autel,
lueurs merveilles d’ostensoirs
à rayons feu d’âme étincelles.
Il fallait voir ses regards
dont je sentais les fils Ă fils
Ă©treindre le divinatoire
filant nos clairvoyants de cils.
Musique d’entre deux regards,
en sons fréquences d’unisson
d’ondes ballons roulant mémoire
Ă peau frissons des vibrations.
L’air n’a plus de respiration,
Le souffle à l’abri du silence
n’écoute que les bruits sensations
d’émotions sens à flux d’enfance.
Il fallait voir ses regards
en Nord aurore d’hémisphère,
Ă©toilant les astres brouillards
de son cœur phare, d’yeux d’univers.
Il fallait voir ses regards
portés de sa tour sanctuaire,
que l’amour seul pouvait voir
d’un bien plus loin qu’on le vénère.
Il fallait voir ses regards
deux lys blancs en jardin de ciel ,
sur lesquels le sublimatoire
floconnait ses neiges Ă©ternelles.
Il fallait voir ses regards...
* AĂŻna.
©
A tous et toutes, douce journée à vous et merci à ceux et celles qui passeront ici pour me lire.