Les larmes sont des mots qu'on ne pourra pas dire ;
Seule la poésie permet de moins souffrir ;
Quand l'âme doit s'épandre, elle cherche un chemin,
Et verse sur nos joues, son baume alexandrin.
Ce déluge charnel des amours requiem
Se libère et ruisselle en abandon suprême.
Il excite et active, en ravinant nos rides,
Une idée qui dérive en cauchemar avide.
Les larmes sont des mots qu'on ne pourra pas dire ;
Seule la poésie permet de moins souffrir ;
Quand l’ âme dépérit, elle cherche un tocsin
Et verse sur nos peurs, son baume alexandrin.
Nos pleurs signent l’absence d’un amour ardent,
Qu’abandon ensemence à tout va de tourments,
Mais la nature est belle et après le supplice,
Germe idylle nouvelle pourvue de ses délices.
Les larmes sont des mots qu'on ne pourra pas dire ;
Seule la poésie permet de moins souffrir ;
Quand l'âme se ravive, elle trouve un refrain
Et verse sur nos deuils, son baume alexandrin.
Dès lors le feu surgit en libérant nos cÅ“urs.Â
De son tison rougi, il crève la tumeur.
D’un coup de foudre ultime, éclot le renouveau.
Tu m’apparais, sublime ! Mon Tout Petit Moniot !
Les larmes sont des maux qu’à présent je peux fuir ;
Avec la poésie, tu m’auras fait guérir ;
Quand l'âme peut s'éprendre, elle trouve un écrin
Et verse sur mes sens, ton baume féminin.
Jean-Pascal
un ancien poème que j'ai affiné pour lui donner une forme de chanson avec un refrain...
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Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.
Oscar Wilde