La nuit l'a plongé dans l'oubli,
Enfin quelques heures de répit
Elle refuse de reprendre conscience,
Voudrait se perdre dans le silence.

Le réveil vient juste de sonner
Il lui faut déjà se lever,
Pour lui préparer son café
Et surtout, ne pas l'énerver.

L'angoisse lui vrille toujours les tripes
Sa Vie, chaque jour, n'est que supplice.
Elle tend le dos à chaque instant
Les coups pleuvent devant les enfants.

Chaque instant des humiliations
" Ma pauvre vieille, tu es trop grosse
Et tu n'es pas propre à grand' chose "
Pour lui il n'y a pas de pardon

C'est nouveau, tu t'es maquillée ?
Je suis sûr que tu m'as trompé
Je m'demande ce qu'il peut te trouver
Fais attention, je peux te tuer

Il n'a même pas besoin d'excuse,
De se soigner, il le refuse
Ce n'est pas lui qui est malade
La Vie n'est qu'une mascarade.

Comme une petite chose toute grise
Elle est totalement soumise,
Un rien attise sa colère
Rien ne semble pouvoir lui plaire

Elle doit compter au centime près,
Il détaille le ticket du marché,
Trouve qu'elle dépense bien trop d'argent
De toute façon, jamais content.

Et puis un jour, c'est le déclic
Pour sa survie, elle doit partir.
Alors elle habille ses enfants,
Ferme la porte, la Vie l'attend.
Texte protégé

C'est l'histoire de bien des femmes, en effet !
Ton poème m'a touchée, que de souffrances et de dégâts dans la vie de sa famille !

Que ce poème me parle pour avoir vécu tout cela. Merci pour ce texte si touchant et émouvant. J'espère souvent en racontant mon histoire pouvoir aider d'autres femmes comme moi. Merci pour ce partage.

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Calliopé37 (Luciole)

l'incompréhension entre mari et femme commence à s'installer partout dans le monde
à l'instar des saisons qui sont troublées

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/

Bonsoir Jacqueline,

Un magnifique poème émouvant chère Jacqueline
lorsqu'elle arrive encore à s'enfuir mais ce n'est pas toujours le cas
elles meurent sous les coups de leur conjoint et ces affreux ne prennent pas pour perpette
cela m'horrifie, merci du partage l'amie belle journée bisous l'amie

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Avoir le courage de partir... oui !...Rester ou mourir !... Merci pour ce poème qui dénonce avec réalité le calvaire de toutes ces femmes

Amitié poétique
Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Bonjour chère Jacqueline,

Ta poésie est magnifiquement triste et douloureuse !
De nombreuses femmes vivent ce fléau et lorsqu'elles parviennent à s'échapper de leur bourreau, elles restent marquées à vie !
C'est bouleversant!
Je plains toutes ces femmes!



Belle soirée !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Merci à vous pour vos ressentis
Une mise en mots d'une situation vécue il y a des années et que je voulais dénoncer
Belle soirée
Amitiés poétiques

Il y a de si nombreuses survivantes, merci pour ce partage prenant et tristement réaliste.

Eden

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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...

survivre , le titre dit tout, quand la vie n'est qu'une galère, partir, on n'a pas toujours le courage ou la volont, un partage précieux à tous égards, merci


yann

Oui c'est l'histoire de beaucoup de femmes bafouées humiliées rabaissées
C'est très bien écrit
Mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

quel beau et triste poème, une réalité hélas!!!!!!!!!!!! la violence est partout.................pour survivre elle doit le quitter...........émouvant............