La Maitresse
Elle a la plus mauvaise place
Elle ne sait pas où est sa place,
Son cœur et sa raison se battent
Dans un combat insurmontable.

Entre désespoir et espoir,
Elle cherche une lueur dans le noir.
Peut- être la fin du tunnel,
Elle veut y croire, quoiqu'il advienne.

Entre rendez-vous ratés
Et quelques heures volées,
Entre messages enflammés
Et silences consommés.

Entre fausses crises de rires
Masquant le mal de vivre
Entre gaité forcée
Et larmes refoulées.

Entre rêve et réalité
Dans une solitude refusée,
Et qu'elle recherche une harmonie
Dans une Vie qu'elle n'a pas choisie.

Elle voudrait être dans la lumière
Le crier à la terre entière,
Pouvoir enfin vivre sa Vie
En faisant fi des interdits.

Elle s'est inventée une Vie
Où il n'y a jamais de pluie,
Elle est à la plus mauvaise place,
Un jour, c'est sûr, elle fera face.
Texte protégé

J'ai beaucoup aimé ton superbe poème rempli de sagesse et de clairvoyance !
C'est vrai qu'aimer et partager est difficile et ne mérite que compassion !
Le bonheur est pour certains bien difficile à atteindre !

Bonjour Jacqueline,

Un beau poème qui dénonce le ressenti de ces personnes qui vivent à couvert
Un partage plein de sagesse et d'espoir il faut y croire qu'un jour où l'autre la roue tourne
Merci du partage belle journée et doux dimanche l'amie

----------------

poème touchant, quel est le rôle de la maitresse, souvent le mari, reste en sa famille, ??? un poème sensible et clairvoyant, merci



yann

Qu'elle soit amie ou maîtresse,
Qu'on l'aime pour son cœur ou pour
Son esprit ou bien pour ses fesses,
L'amante mérite l'amour.

Bonjour chère Jacqueline,

Ce sont des personnes qui doivent énormément souffrir, leur compagnon ne leur laissant que peu d'espoir de vivre véritablement avec elles et parfois je pense de fiéffés menteurs!
Une belle poésie émouvante en partage !



Douce journée !
Toutes mes amitiés
Sybilla

----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)