Là , sur le chemin où s'est levé
Le tout premier des matins du monde
Répandant mon âme vagabonde
Dans l’univers d'un jour j'ai rêvé
J’imaginais comprendre et sonder
Dans l’espace de ma connaissance
Et dans les nimbes de l’innocence
Mon reste de mémoire émondée
Mais le grand vent barbare maudit
Qui attise illusions infécondes
A fait chanter aux sorcières blondes
Douces, sensuelles mélodies
J’avançais, sans connaître la route
De falaises en torrents, rivages
Beaucoup de superbes paysages
Demeurent dans mes regards mes doutes
La nuit bleue de son halo qui fronde
Voile et met un point final au songe
Floue, c'est une image qui s’allonge
Et qui se perd, à côté du monde.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent