Vous voilà bien Auguste Aimable Troubadour,
Allons, d’un pas soudé, sur les bords de l’Adour!
Je vous sais, mon Ami, peu disjoint de vos basques,
Très féru de pelote et si fier de vos frasques.
Venez sans coup férir me paraître moins gourd !
On vous dit fort disert pour nous parler d’Amour,
Toujours prêt à servir la personne glamour.
A côté de ces gens qui me semblent trop flasques
Vous voilà bien Auguste !
- Vous me dites ces mots en scrutant l’alentour
- Pour qu’aucun autre cœur ne vous vole le tour !
Que craignez-vous soudain ? Que des gens très fantasques
Aient prévu de m’aimer protégés par leurs masques ?
Autrefois plus alerte, aujourd’hui moins vautour,
Vous voilà bien Auguste !