Ses vers s’exposent, inconnus, nul ne saurait
Dire une rime où seul l’alexandrin paraît
Il vit ébloui, reconnaît toute détresse
De jours qui manquent d’inspiration, la paresse
L’esprit sans ressort qui tourne et retourne en rond
Implacablement et bien que cela le blesse
Il ne va pas chercher son autre positron.
Le poète est fâché avec cette existence
Son corps et son esprit en manque de ferveur
Il n'ose plus rire ni penser, il a peur
Cependant il doit faire un acte de présence
Le rythme d'une danse à l'afflux de son sang
S'harmonise et propage en lui sa force, il aime
Ces moments où des étoiles en diadèmes
Réveillent l'orgueil de l’éternité il sent
Dès lors revivre en lui des poésies de base
Et comme en songe entame un long chorus de jazz.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent