Sensorielle et sauvage, j'ai aimé l'orpailler
Où la foudre rougit, le ventre de l'orage
Ruisselante pudeur, les lèvres encore mouillées
Empourprée par l'éclair, d'une beauté sans âge
Vertige indigo, à l'étreinte des vents
Ocre bleue libérée, d'un visage de Femme
Chevelure endiablée, éclaboussant le temps
S'avançant d'un sourire, aux bordures de l'âme
Alors que la tempête, venait le ciel absoudre
Les rouges flamboyants, d'une flambée de poudre
Dévalaient les collines, des passions assouvies
Sur mes doigts à trembler, de l'eau de ton regard
J'ai revu tes deux mains, les sens voués à l'art
Mon Modigliani, le bonheur qui survit
Paule
9 octobre 2021
Tout art s'adresse aux sens d'abord, plus qu'à l'esprit
Francis Carco
Perfect Day Poétesses et Poètes de l'Oasis des Artistes, je vous remercie de me lire