L’aube naissant scintille, ma plume d’oie
Excitée d’autant
O combien rythmée par les cris du putois
Narre au ciel blanc
A qui le berger confie ses maux dissociés
Tel une page
Pour garder les tares de misère associées
Dans son sillage
Par trop l’histoire d’une hostilité oubliée
Réduit à quia
Dès lors qu’une vieille réminiscence liée
Surgit sous l’acacia
Cette âme privée de grâce et de lumière
Dompte la douleur
Au cœur lassé des ouï-dire d’une rivière
Changeant de couleur
Nos esprits se meuvent sur cette illusion
De cet arbre
Abritant le berger au bord de l’implosion
Et au silence de marbre
Rivés sur les ventres putrides du cheptel
Les yeux mollasses
Armées de larme sous l’effet sempiternel
De guerre lasse
Sur cette vallée clairsemée de montagne
Dans ses balafres
A fendre l’âme la soif à pied accompagne
Ce berger pâle d’affre
Med feyz
----------------
« Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrai à vouloir » Sénèque.