Le soleil perce les nuages
Glisse sur les toits endormis
Pour cogner à la fenêtre
Les tuiles moussues
Les vagues de tôles fatiguées
Et les chéneaux verdâtres
Se laissent caresser quand
L’araignée quelque part attend
Sa toile accrochée à une cheminée
Le petit chat loin de ce réveil
S'affaire à sa toilette
Après avoir beaucoup ri
Et couru avec les esprits
Plus visibles pour lui que
Ne l'est le soleil pour ma vue