Mes yeux sont éclairés par l’or du crépuscule
Guanabara je te regarde et l’océan
Vient se blottir dans les bras du rédempteur.
Rio pare sa nuit de néon noctambule
Du pic Corcovado un nuage descend
Des rues des favelas s’envolent des rumeurs
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D’accords cariocas les doigts du guitariste
Viennent parler d’amour, princezinha do mar
Il chante ta beauté un peu pour les touristes
Mais surtout par respect pour ton passé de star
Tom Jobim et la voix de Joào Gilberto
Un passé embrumé par la caïpirinha
Passé futebol, Botafogo, Flamengo
De la foule tassée dans le Maracanà.
Déjà le pain de sucre à son sommet s’éclaire
Et semble un abat-jour posé là sur la mer
Au bout de nulle part, en haut d’un belvédère
Sur le quartier d'Urca il répand sa lumière
Mes yeux se sont fermés quand est venue l’aurore
Accompagnée des mots d’une bossa nova
“O seu balançado é mais que um poema”*
Fille d’Ipanema dans tes bras je m’endors.
* ton déhanché est plus qu'un poème
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent 
