* Quintessence.
* QUINTESSENCE.
Il y avait, en forêt, ce manteau pèlerine,
à bruine de brouillard sur les arbres, posé,
que soulevait le vent rhabillant de feutrine
tous les verts de cimes que l’infime coiffait...
Il y avait, là -bas, les premiers rayons signes
de soleil dans les vignes de l’été vendangé,
qui couraient dans les rangs des grimpants de collines
aux reflets d’opaline à cieux lait de sommets...
Il y avait, là -bas, ce souriant matinal
à pas faits d’un chemin qu’on longe de saison,
dont le jour étirait le monial de l'astral
d'un automne cathédral à sommet d'oraison..
Il y avait ce temps, à fil d’air tranquille
s’enroulant de chevilles en rubans de frissons,
et des nues à champs voie de soleil qui brille
dont luisaient des ramilles embuées d’horizon...
Il y avait, ce loin d’emporter de regards
et de corps soulevé que transportait le vent,
en cheveux voletant en des brumes foulards
que nouait le brouillard d’une brise à passant...
Il y avait, de l’ange, sous cette voûte à cieux,
ce que l’on foule lieu d’un pied nu sur la terre,
enroulé du plumeux, ailes d'eux d'atmosphère
où tout semblait prière d'à genoux lumineux...
Il y avait, dans cette marche à vallon,
des perlés d'émotions sous manteau pèlerine,
et des flots mousseline d'âme sous capuchon
des ondes vibrations que tréfondait l'intime...
Il y avait, ce temps d'heure communion
d'horizon qui défile et ce front contre front
de ciel à terre d'onction, dont les brumes vallons
accrochaient aux aiguilles des lenteurs de sons
à coton de saison...
Il y avait ce froid à peau sens de l'air
de caresse première d'un frisson dans le dos,
prémice d'une goutte d'eau sourcière de l'hiver
descendant la rivière d'un dos chair à sursaut...
Il y avait cet éternellement de sourire sur la bouche
qui embrasse et qui touche à sens d'effleurement,
son naturel matin d'une couche sur mousses
où l'oreille n'est source qu'à brin d'infimement...
Il y avait...
* Aïna.
* Passez une excellente journée, Poètes et Poétesses d'Oasis !
Par avance, merci à ceux et celles qui passeront par ici me lire.
Bien amicalement à vous.
* Aina.