Un silence s'est rangé
Dans le creux de ma voix
Les feuilles parlent pour moi
Je ne sais dire les adieux

Le vent court sous l'émoi
De ce temps ramassé
À la hâte comme l'envie
de se retrouver sans bruit

Mais sans cesse, le présent,
Se cogne à ma tête
Défiant les seuls mots
Qui se noient de chagrin

Et mon coeur en déroute
Se bat sans rien dire
Il est temps de partir
Les feuilles parlent pour moi

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sylvianni

Ton poème est infiniment triste mais superbe !
Il s'accorde merveilleusement à la saison !

une jolie lecture touchante

Un départ touchant merci pour ce bel écrit un plaisir à lire bonne soirée et bon lundi

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Bonjour sylvianni, très touchant écrit poétique

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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“Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade ; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.”

C...