Baisers de vers , corps de poésie
Un joli trait eye-liner
Liner comme paquebot de grandes lignes
Celles d'un cahier tout neuf
Dans la ligne d'eau une touche de bôme
Un baume sur les amours ratés , perdus
Une pointe de blush : un phare à joue
Une frange rideau , sortie de bain chevelure lachée et souple
Mais toujours derrière un paravent
Vent arrière pour la pousser sur le rivage
Mais l'écriture continue de montrer plus de tenue
Elle ne se laisse pas débarquer
C'est mon coeur qui chavire
Elle se laisse attendrir par une fiction
Parce que ce n'est pas réellement elle
Dans son faute/oeil roteint
Le rotin une tige d'asie qui donne le vers/tige
Exotisme , érotisme : un air de différence
Qui donne envie de monter et qui fera tomber
Du moment que cela dispense un plaisir
Se glisser dans ses espaces où nulle littérature , aucun fantasme
Donnent lieu à du connu
Ses espaces qui ne jouissent pas de la même notoriété
Ceux que le passant ne verra jamais
Loin des yeux d'habitude
Il passera sous la cambrure comme sous un pont
De la mer regarder son enseigne de vaisseau
apprendre d'elle
Toujours peur qu'elle aille dans un lieu
Synonyme de distance
La mer comme un paysage sobre et nu
J'attend qu'elle exprime un sentiment
Avant que le vent me fasse tourner la tête
Comme si j'avais trop bu
Ou que le vent pousse ma tête vers d'autres horizons
A chaque portée de vue je crois reconnaître
Mon regard s'appesantit
Du haut du promontoire ai je une attitude ou une altitude
C'est vrai que tourner vers le ciel
Je contemple le céleste et attends le prochain nuage en forme de Proust
Pour guider l'écriture de mes Feuillantines
De là où je suis je ne suis qu'un parvenu
je n'ai ni les manières ni le ton
Un part venu entre mon domaine terrestre et son domaine maritime
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