J'appréhende les larmes de Perséphone
Au visage paré d'une noire guimpe
Sous cette cloche en airain qui résonne
Le rocher amer, sur la montagne, grimpe.

Dans l'ultime demeure faite d'acajou
Dort Déméter, de son nez je perçois un bout,
Ses courbes se couvrent d'une toge verte
Sur le cou, des oranges feuilles inertes.

Le prêtre se fait épine de la rose
Lorsque de ses mots des souvenirs éclosent :
Les sifflets d'oiseaux sur l'ophite canopée
Nous berçaient sous les jaunes rayons de l'été.

L'érosion des Néréides sur nos cœurs noircis
A l'abandon sur un océan dépéri
Rendra un amas de terre infertile
Qui tend au désir des joyaux du mois d'avril.

Hamelyre

(24/05/2021)

J'ai beaucoup aimé ton superbe poème !
Comme c'est étrange, mystérieux et beau !

le passé lointain se répercute sur le présent

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/

Je ne comprends pas ce que veut dire le titre ? j'ai cherché sur google mais le latin et moi cela fait deux bonne journée

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Bonjour Hamelyre,

Bienvenue sur Oasis des artistes !
Une belle entrée émouvante sur le forum !



Belle journée!
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

un joli partage poétique

Une plume qui connait la mythologie et sait marier hier et aujourd'hui.
Bravo