Seigneur, Altesse des mots sans cesse
Homme Ă la queue de serpent au miel de poison
J’ai soif et je veux boire de ce pur cognac
Ai-je l’air d’une trotteuse, qui fait le trottoir des maudites vipères ??
Cette ville au nom débile m’a fanée de torture et d’angoisse
Les humains habitants de cette terre m’ont effacée le visage
M’ont pendue par le cœur, comme les brisures d’une sculpture
Couvrez moi, serrez moi, faites de vos bras et de vos ailes démoniaques ma cachette et mon abri
Des ailes sombres Ă©clairent mon ombre gothique
Leurs flèches étaient fatales, atroces au bout rouillé datant d’un âge renié
On m’a cicatrisé le corps comme on le fait pour un porc
Ne m’abandonnez pas……….
Essuyez mes larmes en me léchant les joues avec ta langue enflammée
Modeleuse et lisse m’enveloppant de salive mordorée
Réchauffez mon âme de votre somptueuse douceur
Comme le ferait le bois dans les cheminées
Je vous désire et ne veux aucun de leurs vœux
Percez moi le corps de vos griffes tatouant mes temples
Aussi diaboliques trempées dans un acide angélique
Oui serrez moi avec la force de toutes catastrophes maléfiques
Je la sens cette douleur, elle embaume et panse les maux de race humaine
Je meurs entre la plaie de votre désir
Me suicidant pour atteindre l'univers vrai
Celui que l'on trouve à l’envers
Enroulez moi de votre serpent, enfoncez le tout au fonds
C’est de vous que je souhaite un enfant
Je suis lĂ ma reine, toi une trotteuse ???? Ha ha ha
Toi la divine, cavalière de mon autre
Cajole ma chair oublie les, se sont tous des crétins
Au fond d’eux souffle un volcan de démons
Ils se cachent derrière le beau visage et les tendres traces
Moi, maître de ton être, j’arracherai le cœur de ces êtres
Je dévorerai leur cerveaux et ferai de leurs poumons mon couvons
Viens contre moi, contre l’envie d’être en toi rien que pour une fois
Gémis de plaisir, je ferai couler ton sang pour nettoyer ton âme d’enfant
Tu es à moi, tu seras panthère de mes délires,
psychose de ma rage
Lapidée, je te veux
Morte, je te veux
Profanée, je te veux
Mon visage réel passe au travers du miroir
Mais eux leur miroir en Ă trop de reflets
Moi, je domine et je possède ton regard
Eux, pousse leurs regards, comme l'on pousse une porte pour franchir ton au-delĂ
Moi je nage entre les lignes pour boire Ă ton verre mĂŞme sali et plein d'Ă©pines
Le contraire de leur lecture qui n’est rien qu’une critique martyre
L’enfant est en toi, pars avec le poison de mon venin dans ton sacré terrain...
Sissi
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-Combien d’êtres humains ignorent qu’ils n’ont d’humain que le nom ?
Henry Tena Gil