« Il est là, devant moi, sous le grand arbre vert.
Il est moi, il est voix, il est toute ma terre. »

L'assemblée millénaire n'émit pas un seul son.
Secouée par les airs, fiers chantant « Nous naissons ! »,
Entendit-elle donc, sous ses chants prophétiques,
Dans la nuit l'homme oblong allant mélancolique,
Un soupir sur les lèvres, comme un chant du passé,
Se mourir d'être mièvre, fragile et délaissé ?

« Il est là, devant moi,
Il est moi, il est voix. »

L'assemblée millénaire,
Secouée par les airs,
Entendit-elle donc
Dans la nuit l'homme oblong,
Un soupir sur les lèvres,
Se mourir d'être mièvre ?

« Il est là,
Il est moi. »

L'assemblée,
Secouée,
Entendit
Dans la nuit
Un soupir
Se mourir.

Bonjour Froidmont,

Très émouvante et belle poésie en partage !



Belle journée!
Amitiés
Sybilla

----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

soupir et gémir en ce temps

----------------
https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/