Dans sa cellule de minuit
La lumière bat des ailes
Éclairant la chevelure
Que la pluie offre au ciel
Comme une toile inachevée
Que le temps aurait saisi
Comme un morceau de chagrin
Qui se serait échappé
Sous l’étrange verre, perché,
Je me plais à y regarder
Les rayons s’enfuir, de la forme,
Comme une âme qui s’envole
L’éclat, trop bien emprisonné,
Fige la course de la nuit
Les aiguilles de ma montre
Ne savent plus leur chemin
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sylvianni