Son visage était inversible
Face au cliché phosphorescent
De pointillés imperceptibles
Comme une pluie d'yeux nitescent.
Il flânait, d'un ailleurs tardif
Sous une passée anamorphique
D'un crépuscule spéculatif
Où l'esprit louait l'esthétique.
D'une galaxie au moi dernier
Il traversait l'ivre silence
En mémorisant la lignée
Des lueurs de la renaissance.
Son cœur était calligraphie
Posée au centre de l'univers
Son âme riait des harmonies
Évanescentes et altières.
Il admirait l'étreinte vive
Des amoureux au seuil du temps
Au flou des sentes affectives
En tutoyant l'éclat du sang.
Ses mains étaient fibres de vers
Et cueillaient les libres pensées
Des siècles d'une intense lumière
Au pied d'un songe familier.
Avec le poète, il riait
Du paradoxe existentiel
Des pulsations d'âme oubliée
Au centre d'un je essentiel.
Il arpentait les rues fragiles
Comme une ombre diaphane
S'évanouit au dernier grésil
D'une déchéance insane.
Il calquait des anaglyphes
Sur les murs de la déraison
Parlant au ciel, dubitatif
De la médiocrité des cons.
Sa tête était en retard
Sur le sens de l'imaginaire
Son corps était quelque part
Où dansaient les chiffres, à l'envers.
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...