Une plage paisible en sa demeure molle
Déployait son bel arc sous l’azur incertain
Le rivage aux yeux clos et les frêles jardins
S’ouvraient timidement à cette aube frivole
Du ciel semblaient poindre des pétales vert-bleus
Qui doucement tombaient sur le sable immobile
Les flots interprétaient un pas de deux tranquille
En harmonie de lune au tempo langoureux
L'océan revêt alors sa robe vermeille
Aux tons d’une fraîcheur que le matin réveille
Il étire son flanc au lointain horizon
Dans son immensité il frémit doucement
Des vagues s’envolent des embruns que le vent
Emporte librement vers une autre saison.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent