Vieilles rimes en neuf


Nous reste-t-il encore un espoir
De vivre un seul jour sans avoir peur
Sans trop chercher et sans le savoir
D'être à l'approche du vrai bonheur

Quand autour de nous le monde explose
Pour des affaires qui font horreur
Et sans que cela nous indispose
Nous nous camouflons dans la torpeur ?

Le long des parois le sable coule
Mais l'on ne peut rien contre le temps
Qui nous emporte et souvent nous saoule
Au point d'oublier les fleurs, le vent

Il est des moments où en mon âme
Seul, dans la tourmente quotidienne
Je retrouve une espèce de calme
De lent repos d'une méridienne

Moment d'indicibles jouissances
Le temps du souvenir n'est qu'une ombre
D'un jour oublié dans la souffrance
Tout au long du chemin sans encombre

Sur la page blanche plume en main
Je dessine les phrases qui disent
Craintes et espoirs des lendemains
Qui les soulignent ou les attisent

Quiétude et abandon pervers
C'est dans mon hiver inexorable
Qu'impatient je déblaie les congères
De cette nuit froide impénétrable.

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

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Avons-nous les mots pour regarder le monde dans toute sa beauté, ses détails et sa fragilité ?

- Chateaubriand

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent

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