LE POETE
Je suis la rosace des cathédrales
Je suis le sang de la terre et la vie
Je suis le vent, le soleil sur un bal
Tout ce que je ne suis plus a péri.
Je suis le souffle et le battement d’aile
De l’oiseau blanc qui prépare son nid.
J’appartiens à la mémoire du ciel
Et chaque instant je meurs et me survis.
Mon regard cherche à la source d’opale
Le pigment amadou d’ombre ravie
Redessinant la terre en ses ovals
Pour un monde plus heureux, plein de vie
Suspendu à un fil, courrier postal
A marée montante vers l’infini
Je déserte parfois les carnavals
Puisque nos masques ne sont que sursis.
Dans la forêt profonde au creux du val
Où l’horizon diffuse l’or des nuits,
Le Poète, abeille au coeur de santal
Réfléchis, travaille, bat de l’aile é-crit…
juillet 2021
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"Ni le poète, ni personne d'ailleurs, ne possède la clef ou le secret du monde, je veux être bon." Federico GARCIA LORCA
