En ses yeux, ses océans.
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En ses yeux, vont les vagues de ses océans ;
Je traverse des saisons d'orages et tempêtes ;
Les dentelles argentées d'un éblouissement,
D'un calme plat , rivage d'or et de conquête.
Je la contemple, sans pouvoir vraiment la saisir,
Craignant de gêner le fil de ses métamorphoses :
Elle était, puis n'est plus, sans jamais se départir
De son air naturel et du trouble qu'il me cause.
Elle s'ouvre tellement, en faisant fi de l'impudeur,
Que je rêve d'atteindre ce qu'elle ne montre pas ;
Mais j'attendrai peut-être que l'écume m'effleure,
Qu'elle me garde en cette rencontre riche en émois.
Les dentelles argentées en l'éblouissement
D'un calme plat , rivage d'or et de conquête,
S'effacent bientôt au flux et reflux d'un néant :
Sans saisons, encore moins d'orages et de tempêtes.
Pierre WATTEBLED- le 29 juin 2021.
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