Dans ma gorge serrée, mon cœur bat en sourdine
De peur de n’être plus qu’un fifrelet défunt,
La vitre de ma vie, où la pluie tambourine,
Est maculée de larmes coulant sur mes mains.

De mes yeux embués et d’une voix qui tremble,
J’ai lu ta lettre, hier : ton amour me délaisse…
Ton aveu interdit mon âme qui bat l’amble,
Jusqu’au petit matin, le silence m’oppresse.

Quand le chemin d’aimer est celui des Abysses,
Imprégné de douleur et de mélancolie,
Ma Muse a des remords et ses verbes se glissent
Dans un flou irréel, sans un mot, sans un cri,

Et les maux accrochés au silence frileux
Ont peur de s’enliser dans les sables mouvants ;
Quand une longue nuit les jettera au feu,
Ma muse s’en ira courtiser le néant.

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(c) Antigone

"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)

Ce poeme est certes triste et mélancolique mais aussi d une grande
qualité d écriture .
On dirait un écrit de Musset ou Verlaine.
Il est vrai que l amour peut provoquer beaucoup de souffrances et
qu un coeur blessé par ces souffrances laisse toujours des
cicatrices.

Les souffrances de l'amour si bien exprimée !!! jess

Antigone! je suis totalement fan!
J'ai particulièrement aimé"la vitre de ma vie où la pluie tambourine", mais tout est très joliment dit! Tu as beaucoup de Talent pour créer des images.
A bientôt

Spectrenoir

Tes vers finement ciselés laissent ruisseler cette profonde tristesse qui accompagne la fin d'un amour dont les stigmates persitent!

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