C’est barbouillé, de ces visages croisés,
Que mes doigts ont filé les couleurs des hommes
La peau est ce chemin où s’égare l’esprit
Comme les grandes étoiles du firmament
Où l’on devine par leur juste brillance
Le temps passé dans ce glorieux espace
Où les mots cessent tout- à - coup d’exister
Comme une lampe qu’on éteint la nuit tombée
C’est emporté, par tous ces visages lus
Que mes nuits ont cédées au peuple des hommes
J’ai tant marché sur les rides bavardes
Qu’elles ruissellent de vie en mes yeux infertiles
Et qu’elles me montrent bien plus que je ne saurai
Voir, sans ce cœur au pouvoir qui m’anime
Et qui m’amènent bien plus loin qu’un simple regard
Où je peux respirer les traces du temps
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sylvianni