tant de pensées en chaque homme, pour une courte vie et une courte distance
On nous a trompé dit le poète
On nous a leurré dit le sage
Le politicard, la joie le fouette
Il a réussi à imposer son message
Le fou dans la rue, fait des pirouettes
Et il crie haut, nous sommes tous de passage
L’enfant pleurant regarde la mouette
Qui tournait dans le ciel, comme prise de rage
Un soldat criait, c’est chouette, c’est chouette
La guerre commence à dessiner son image
Le banquier qui la souhaitait depuis belle lurette
Lui faisait signe d’or, pour lui donner courage
Une femme fixant le sol, se tenait la tête
Elle pleurait son homme qui quittait le village
Le vendeur d’armes, joyeux faisait la fête
Il a fourgué ce qui encombrait son garage
L’artisan travaille dur, pour gagner galette
Pour honorer sa famille et recevoir hommage
Les faux dévots, ont gagné bourses et mallettes
Pour mentir et tenir la religion en otage
Le pauvre est tenu en laisse comme une bête
On l’a fait vivre sous toutes formes de mirages
On nous a trompé dit le poète
On nous a leurré dit le sage
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