Légions XVII, XVIII, XIX. ou le désastre de Varus...

LE DÉSASTRE DE VARUS....
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Un masque d'or pur cachait son visage en signe d'apparat
Conforté par son prestige égal à celui de Cesar
De son nom Publus Quinctilius Varus
Général romain jouissant d'une aura et de respect.
En ces temps, Rome dominait le monde
Forte de ses armées, elle était maîtresse incontestée.
Auguste, premier empereur trônait sans partage.
On était au début du siècle de notre ére
Un siècle plein de soubresauts et de légendes.

Fort de son autorité sans limite, l'imperturbable Empereur
Entreprit d'asseoir avec fougue le pouvoir de Rome
Continuait de pacifier la Numidie et la Gaule
Etouffait les révoltes en phénicie et en Judée
Et imposait son diktat à la province de dacie.
Mais outre Rhin, en Europe septentrionale
Il voulut asservir le peuple teutonique, rebelle.
Une peuplade qui lui tenait tête et le narguait
Escarmouchait et harcelait ses fantassins sans répit.
Les romains les caractérisaient de barbares et sauvages
Car capitale du monde, Rome symbolisait la civilisation.

La teutonie contrée fertile par ses terres arables
Ses richesses et ses réserves en blés et autres dérivés
Alléchaient les assaillants voulant s'accaparer de ces denrées.
La décision fut prise au sénat et Auguste la ratifia.

Il envoya trois légions organisées et lourdement armées
Sous les ordres du général Varus; un vétéran des guerres
Militaire de carrière, fin stratège, écouté par ses hommes.

Et le corps expéditionnaire s'en va-t- en guerre déclarée
Les romains aveuglés et arrogants par leur nette supériorité
Numérique ; car comptant des milliers de soldats
Militaire; étant bien armés, entraînés et motivés
En plus du ravitaillement en besoins alimentaires et vestimentaires.

De l'autre côté, les teutons étaient armés bien-sûr
Mais avec un arsenal rudimentaire et désuet.
Pour leur plupart, mal entraînés, ils  guerroyaient à pied
Quand les centurions romains sont sur des coursiers.

Les cohortes romaines s'aventurèrent en terre hostile
Méconnaissant le terrain et le relief trop boisé.
En embuscade les teutons lancent le signal d attaquer
Et l'offensive fut fulgurante et O combien sanglante!

Encerclés, les romains ne trouvaient aucune échappatoire
Car pressés de tous les côtés et toutes les directions
Livrés à eux-mêmes, ils furent décimés jusqu'au dernier.
Et la bataille prit fin par la victoire de ces tribus sous-estimées.

Le masque d'or fut enlevé du visage du général Varus
Etant mort dans le combat avec la totalité des trois légions.
Il fut pour les teutons le plus beau trophée pour longtemps.

A Rome, Auguste fut informé de cet échec cuisant
Les annales rapportent qu' il fut triste jusqu à sa mort
Il ne cessat de soliloquer: Rendez moi mes légions!
On appela cet échec que Rome n 'avait connu ni avant ni après de: Désastre.
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TAREK ..... Le 04042021
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Dédié à toutes et à tous et je cite une très chère amie qui aime l'histoire.
Pour la fidélité historique, ce texte est puisé de mes propres acquis, déontologie oblige.
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NDA/
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C 'est un modeste aperçu d'une bataille entre les romains et les teutons dans la forêt de Teutoburg en l'an 9 après J-C sous le règne du premier empereur que porta ce titre; Auguste.
Il diligenta son meilleur et brillant général Varus à pacifier les teutons avec sous ses ordres 3 legions romaines qui portent chacune un numéro ( 17, 18, 19.).
A l'issue de la bataille, les teutons furent vainqueurs après avoir décimé la totalité des soldats romains ainsi que Varus.
Informé, Auguste se tira les cheveux et s'écria:Rendez moi mes légions!
Par la suite elle devient une expression très célèbre.
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DIXIT ..........MOI

haletante histoire, vous m'avez fait revisiter le début du film Gladiator avec Russel Crowe , bravo pour ce très beau texte



yann

De l'histoire qui relate les déboires des Romains qui est venue jusqu'à nous sous votre belle plume cher Jurgutha un vrai enchantement à vous lire j'ai apprécié votre épopée historique bonne journée amitiés

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Ah! quel plaisir que de revenir vers mes années de jeunesse où l’on enseignait encore les histoires latine et grecque (c'était hier... ou presque)! Que cela parait lointain à l'époque de l'intelligence artificielle (c'est vraiment le mot qui convient!)

Amitiés.

J'ai bien aimé ton très beau poème d'histoire !

Fort
Formidable
Formidablement beau !!!
Un très beau régal historique et poétique, bravo belle plume !
Amitiés de Med

Bonjour Jugurtha, l'histoire joliment retracé par la plume, les romains n'étaient pas imbattables

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

00063312-1

Bonjour Jugurtha

j'aime beaucoup les textes comme le tien qui nous racontent de fort belle façon l'Histoire ... mais ici, ils ne sont pas légions

Amitiés

Christian

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Bonjour

L'histoire bellement poétisée

Dardja

Bonjour Tarek,

Quelle magnifique apologie de cette période de l'histoire en ta très belle poésie si bien exprimée !



Belle journée !
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

chaque époque avait ses arrogants, ses vainqueurs et ses vaincus
Auguste avait avalé cette défaite comme une arête qui lui est restée plantée dans la gorge jusqu'à sa mort
bien à toi poète

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/

Bonjour Jugurtha et merci pour cette bataille magnifiquement contée et documentée.
Un régal de lecture.
Qu'il me soit permis de rajouter que Varus fit preuve d'une grande impéritie et qu'il se laissa surprendre sur un terrain peu propice aux manœuvres habituelles des légions.
Par ailleurs il avait été prévenu par Ségeste ( un romain fidèle aux romains ) qu'un jeune noble germain Arminius, préparait un traquenard contre les légions.
Varus ne voulut pas le croire.
Les légions furent décimées jusqu'au dernier homme.
Le légat de Varus essaya de s'enfuir avec la cavalerie pour gagner le Rhin, mais fut rattrapée et périt aussi.
A noter que Varus fut plus brave pour mourir que pour combattre, il se perçât de son épée.
Sa tête coupée par les vainqueurs fut portée à Marobod roi des Marcomans qui l'envoya à Rome.
Elle fut ainsi déposée dans le tombeau de la famille du malheureux gouverneur.
Merci Jugurtha pour ce très agréable épisode de l'empire Romain que tu nous a raconté en nous mettant sous le charme de ta belle plume.
Capricorne

Voilà un beau poème qui relate un tournant décisif dans l'histoire de l'empire romain appelé aussi "Le Désastre de Varus".
Et je rejoins parfaitement le commentaire de NoireLune en évoquant Arminius qui était la pièce maîtresse dans cette embuscade qui a finit par massacrer les trois légions , des unités de cavalerie et six unités de cohortes d'auxiliaires et la confiscation de deux aigles emblèmes en or des légions, ce qui est un signe de déshonneur.
Arminius était d'origine germaine, conseiller de Varus mais qui s'est rallié a la coalition Germaine pour tendre l'embuscade a Varus en profitant des faiblesses de l'armée romaine et des techniques utilisées il a su les enliser dans un terrain qui n'est pas le leur pour pouvoir gagner cette guerre qui fut un vrai massacre ayant duré 3 jours pour exterminer plus de 20000 romains.
Varus n'a pas accepté sa défaite et s'est transpercé avec sa propre épée ..
Jamais Rome n'avait connu un pareil carnage, depuis la bataille de Cannes contre les Carthaginois d'Hannibal
Ces trois légions ne furent jamais reconstituées par la suite.
Et il a fallut des années plus tard a Augustus pour une revanche....
Cependant Rome a revu depuis sa politique envers la Germanie.
Les moralités de l'histoire ...il y en a tellement...
"Vare, legiones redde " était une remise en question de l'imprévoyance , le manque de discernement , la hâte et la cupidité de Varus dans sa gestion ...
Une belle virée dans l'histoire de l'humanité qui n'est pas toujours reluisante malheureusement.


Espérances.

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Avons-nous les mots pour regarder le monde dans toute sa beauté, ses détails et sa fragilité ?

- Chateaubriand

Aux amis qui ont apporté un plus à cette histoire et aux autres he les remercie du fond du coeur.
Belle soirée

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Merci cher poète pour votre ajout.
J aime cette épopée

Un épisode historique ô combien important !
« Varus, rends-moi mes légions » aurait dit l'empereur Auguste, consterné par l'ampleur de cette défaite.
C'est tout un art de marier la poésie et l'histoire ; vous l'avez fait.
Bien cordialement.
Thierry

Merci ami poète.
Une épopée sur les hommes qui ont marqué l'histoire.
Belle Histoire.

Toutes les guerres conduisent aux désastres , merci du partage

Elle magnifique l'histoire

Merci merdesiles