L'étranger

Venu d'un ailleurs, venus des désertiques mers de sable
Ils viennent trouver un horizon qui pour eux serait D'Oz
Un paradis ou la pluie viendrait dans les cœurs des roses
Où sur les tableaux noirs apprendre ne serait pas une fable

Une terre où les arbres ne serait plus que des souches
Sans supplier qu'une pluie vienne sur la terre qu'ils foulaient
Entassés sur des radeaux qui avec chance ne vont couler
Au milieu des mers salées ou des mères accouchent
De rêves sacrés dont on les assène
Ils survivent sur le bord de le Seine

Sur leurs terres les veines des feuilles sont craquelées
Sur leurs terres les enfants ne sont plus que du bétail corvéable
Que des esclavagistes usent comme des anges capitalisables
Parqués dans des cages où les tiges des fleurs sont barbelés
D'or et de diamants bruts
Martyrisés par des brutes

Sur ses terres les femmes ne sont plus que des entailles
Pour des bourreaux qui leur déchirent leurs entrailles
Elles traversent des mers en furie , des vagues déferlantes
Suivant cet espoir intime qui pourrait être leurs étoiles filantes
Éppleurées , apeurées , excisées
Par des animaux déshumanisés

Terre où l'homme si l'on puis dire qui se vide jusqu'à la dernière goutte
Sur le bord d'un chemin ou aux abords d'une forêt ou d'un bordel
Victimes de trafiquants de chair humaine pour d'ignobles cartel
Et monsieur en costume qui embrasse sa femme après un arrêt sur la route
Tabassées humiliées jusqu'au plus profond de leurs âmes
Ne luisant plus qu'une flamme morte dans leurs larmes



Et c'est pourtant dans le cœur de la rose
Et c'est pourtant dans le coeur de la femme
Que tout l'avenir de notre monde repose

Et c'est pourtant dans le creux d'une main
Et c'est pourtant dans les pleurs
d'un enfant
Que le monde se craquelle et fend son demain

Que mains dans la main nous sommes tous des étrangers
Que se soit de Somalie , de Syrie, de Manille ou bien venu de Tanger

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Comme c est tellement vrai.... Ce monde est trop triste heureusement que les esprits sont libres....

J'ai beaucoup aimé ton poème bouleversant et son beau messsage humaniste !
Oui, nous sommes tous l'étranger de quelqu'un, soyons accueillant et tolérants !

Ça me rappelle Camus.
Merci pour le plaisir du partage ami poete.
Bonne journée

Ton poème me rappelle cette magnifique chanson de Maxime Le Forestier " Né quelque part..."
Certains enfants naissent, vivent et meurent avec la guerre..Nous ne sommes pas tous égaux !.... Merci pour ce triste et réaliste partage



Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Bonjour Yohann

Ton poème prend aux tripes, il bouleverse en une cruelle réalité. Le choix des mots, ta façon de les exprimer donnent encore plus de puissance au thème ô combien douloureux.

Amicalement Franie

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Triste sort de ces apatrides chassés chez eux et là où ils se rendent, ils rêvent d'Eldorado !!!
C'est fort et beau comme un enfant africain, merci yohann pour le plaisir poétique !
Amitiés sincères de Med

Bonjour Yohann,

Quelle magnifique poésie poignante sous ta très belle plume !
Nous sommes tous des étrangers par rapport aux autres !



Belle journée !
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Un poème bouleversant et tellement réaliste !

C'est le quotidien de beaucoup d'êtres humains ...

Le racisme existe ..hélas !

Merci Yohann pour ce poignant témoignage

Amitiés

michel

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Bonjour Yohann, magnifique et fort touchant poème

Amitiés

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Bonsoir Yohann un écrit fort émouvant qui touche merci du partage bonne soirée amitiés doux dimanche

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Bonjour Yohann,

Merci pour ce bouleversant poème qui traite d’une cruelle et dure réalité des sociétés d’aujourd’hui, magnifiquement poétisée, très adroitement écrite, chacun est l’étranger de quelqu’un..

Dans un monde où les moyens de communication sont si développés, paradoxalement l’individualisme et le manque de tolérance semblent exacerbés...

Au plaisir de vous relire, mes amitiés,


TLP - Tristan Le Patient

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Tristan Le Patient
"La vie est comme un écho, elle te revient à la manière dont tu l'interpelles."

Une publication qui orne ce site...
Un sujet qui me tient très à cœur et que tu as traité d'une belle manière.
Merci pour cette page d'humanité.
Amitié

lorsque l'homme se sent étranger dans son pays, il signe son statut d'étranger dans un autre pays, en ce moment dans beaucoup de pays, il y a des fabriques d'étrangers organisées

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/

Bonjour Yohann
La barbarie a malheureusement de longs jours devant elle et continue à sévir lâchement envers les vulnérables.
Profond et touchant poème , merci pour ce cri de cœur.


Espérances.

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Avons-nous les mots pour regarder le monde dans toute sa beauté, ses détails et sa fragilité ?

- Chateaubriand

"Et c'est pourtant dans le cœur de la rose
Et c'est pourtant dans le coeur de la femme
Que tout l'avenir de notre monde repose

Et c'est pourtant dans le creux d'une main
Et c'est pourtant dans les pleurs
d'un enfant
Que le monde se craquelle et fend son demain"

Maaaaaaaaagnifique, mo,n ami !!!!


Je me sens un étranger


Je relis

poème
qui traite de ' humanisme
du racisme
, de
l 'esclavage
Tandis que tant de belles choses nous tendent la main
ne serait-ce que votre talent de plume
Qui étreint notre coeur !
merci ami poète
Terry