Soit Beatrix ou toute autre femme
Lève les yeux au Ciel pour admirer
Les sept anneaux sacrés
Les rings du combat des âmes
Soit pour monter soit pour descendre
Vers les étoiles ou vers les cendres
Si chaque planète abrite un prince
Des nuées ou le magicien du temps
Le promeneur surpris suit d'autant
Plus silencieusement qu'il est mince
Le chemin tracé sans pilastre
Par sa guide à travers les astres
C'est une âme bienheureuse qui vit
Sur chacune de ces sphères du poisson
Nommée Mercure ou bien sans nom
La lueur furtive toujours surgit
Et surprend l'étonné randonneur
Avec son parfum de bonheur
Le miel court la voie lactée
Beatrix sans un mot donne un rayon
Au poète devant la résurrection
Les deux cœurs chantent l'été
Le firmament au paradis
Et la divine comédie