Plume de platine   Inscrit le: 25/4/2007 De: Envois: 3975 |
souvenir des antilles (13 eme et dernière partie) Le 15 mai 2001
Il est 5h30, nous nous levons pour prendre le petit déjeuné puis nous levons l’ancre en direction du port du MARIN.
Nous naviguons au moteur pour aller plus vite.
Arrivés au port du MARIN, nous finissons nos bagages, rangeons notre bannette, nettoyons notre chambre et notre salle de bain.
Ces tâches accomplies, nous aidons les autres à nettoyer les parties communes.
Alain et Pascal font le plein de gasoil du bateau et de l’annexe.
Bruno en profite pour faire les dernières photos du catamaran.
Le plein terminé, Alain et Nathalie nettoient l’extérieur du bateau.
Jacqueline et Pascal font l’inventaire avec le loueur.
Ils ne manquent de lui évoquer tous les problèmes que nous avons eu (élise détachée, retard de livraison, chaîne d’ancre…).
Marie-Claude et moi, nous nous chargeons de récupérer un chariot pour y mettre tous les sacs et les emmener ensuite chez le loueur en attendant le départ pour l’aéroport.
Une chaîne d ‘évacuation des sacs du bateau vers le quai s’organise.
Mon sac est le plus lourd, il pèse 26,4 Kg.
Une fois tous les sacs enfermés chez le loueur, nous allons prendre une douche.
Que c’est agréable de pouvoir enfin se laver à l’eau douce !
Une fois tout le monde lavé et habillé, nous retournons déposer les affaires de bain dans le local du loueur puis nous allons manger au restaurant “ La Bouillabaisse †au MARIN.
A 12 H 40, nous arrivons au restaurant, nous sommes très bien accueillis.
La directrice nous explique qu’elle a ouvert son restaurant il y a quatre mois seulement, mais elle est déjà victime de son succès car il y a beaucoup de monde qui vient chez elle et parfois elle est obligée de refuser de la clientèle.
Nous nous installons et nous la prévenons que nous devons être rentrés au port pour 14 Heures.
Elle nous conseille le colombo de cabri, le colombo de poisson et le poisson grillé, à noter il y a du fromage à la carte ce qui est rare dans ces îles.
Sa carte est plus garnie que celle de la veille.
Chacun choisit son menu et les desserts sont tout aussi nombreux.
Après le repas, le patron nous offre un verre de Rhum.
Je récupère la carte de visite du restaurant.
Je ne peux m’empêcher de rire quand je vois le gros sandwich qui est dessiné dessus.
Je trouve que cela dévalue l’image de son restaurant.
Je lui en parlerai par mail en rentrant.
A la sortie du restaurant, nous regagnons le port.
Nous récupérons nos affaires chez le loueur et à la sortie, le taxi qui nous emmène à l’aéroport nous attend.
Arrivés à l’aéroport du LAMENTIN, je téléphone à mes parents pour prendre des nouvelles et savoir quel temps il fait à LILLE.
Pour changer, il pleut.
A 15 h 00, nous faisons enregistrer nos bagages.
Une fois débarrassés de nos encombrants paquetages, nous faisons les magasins dans l’aéroport en attendant de pouvoir embarquer.
Pierrette et moi achetons quelques livres pour lire dans l’avion.
A 18h00, nous montons dans l’avion, cette fois c’est vraiment fini les vacances aux ANTILLES.
Dans l’avion, Bruno et moi sommes séparés de trois rangs.
Mais, Pierrette et Bernard se décalent pour que Bruno et moi puissions être ensemble.
L’avion est plein à craquer.
Sur le trajet, je m’achète dans le DUTY FREE de l’avion un parfum et un appui tête pour dormir.
Un repas nous est servi vers 19 heures, il se compose d’une tranche de saumon fumé en entrée, d’un poisson cuit à l’eau avec des pâtes multicolores en plat et d’un morceau de flan en dessert.
Durant le trajet, nous regardons le film Mr T et les femmes.
Pendant le film, je m’endors
Le 16 mai 2001
Je suis réveillée par la distribution du petit déjeuné.
Bruno me dit que je l’ai empêché de dormir car je lui donnais tout le temps des coups de coude. Désolée.
Le petit déjeuné est assez copieux, il se compose d’un verre de jus d’orange, d’un café, d’un pistolet de pain, d’une brioche au lait et de la confiture de goyave.
1 heure environ après le petit déjeuné, nous atterrissons à PARIS.
Il pleut, nous descendons par l’escalier de l’avion et un bus CARIANE nous emmène au terminal.
Arrivés au terminal, Bruno et moi nous prenons un chariot pour y mettre nos bagages.
Bruno s’absente quelques minutes dehors pour fumer sa première cigarette de la journée.
Une fois les valises récupérées, nous faisons la queue pour prendre un taxi parisien.
C’est très mal expliqué et c’est la pagaille dans les queues car tous les avions ont atterris en même temps.
Enfin, c’est notre tour, le chauffeur charge nos bagages dans le coffre de son véhicule.
Une fois installés, nous lui demandons de nous conduire à la gare du Nord.
Il est 11 h 38, lorsque nous arrivons à la gare.
Nous attendons quelques minutes puis notre T.G.V. arrive.
Nous dormons un peu durant le trajet.
Il est midi quand le T.G.V. arrive en gare de LILLE FLANDRE.
A LILLE, nous prenons le métro, nos sacs sont lourds et en pleine heure de pointe ce n’est pas facile de marcher.
Finalement, nous arrivons au quai.
Après une minute d’attente, le métro arrive.
A la station LILLE EUROPE, le haut parleur nous annonce un retard de 10 minutes ;
A 13 heures, nous sommes sur le palier de l’appartement.
Arrivés à l’appartement, nous ouvrons les persiennes, déballons nos sacs et nous allons nous reposer un peu.
C’est la fin du voyage.
Mais, c’est vrai que ce voyage aurait pu mal se passer car nous avions répondu à une invitation que Pascal avait envoyé sur le net pour compléter le catamaran qu’il avait loué, il lui manquait un couple. Nous ne connaissions personne. Mais, Bruno et moi avions répondu présents, Bruno pour la navigation et moi pour l’aventure. Nous avons rencontré l’ensemble de l’équipage pour la première fois à PARIS où nous avons fait deux réunions de préparation avant le grand voyage, c’est ce grand voyage de l’amitié internet que j’ai essayé de vous conter le plus réellement possible, j’ai gommé volontairement les noms car je n’ai pas pu joindre tout le monde pour avoir l’autorisation de publication.
A ce jour, nous nous sommes revus tous ensemble à deux reprises sur PARIS mais rien n’est éternel dans la vie.
Pascal et Jacqueline se sont séparés en fin 2001.
Bruno et moi nous nous sommes séparés en avril 2002.
Alain et Marie-Claude filent le parfait amour tout comme André et Nathalie.
Pierrette qui frôle les 70 ans continue de voyager.
Quand à Bernard, nous sommes sans nouvelles.
Bruno, Pascal et André continuent de naviguer.
Quand à moi, j’apprécie le beau temps et affronte les tempêtes de la vie, en n’attendant de repartir à l’aventure.
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