C'était un jour de naufrage ,un temps de ces jours de bulletin météo médiocre
Il a pris l'avant de la jetée pour la proue d'un bateau à la sortie du restaurant
Le "blue-raie "
Il s'est mis à pleuvoir ?Non, c'est la mer qui a plu pour la faire partir
Le matin il avait pris son café néon du matin pour se réveiller de cette lumière grise
Du dehors
Il voulait quitter la mer pour ne plus se voir en miroir
Jusque là il avait toujours tenu la corde
Il se souvint qu'elle faisait belle dans ce séjour
De ce long fil de nuages qui passaient dans le chas de l'aiguille du pic du midi
Lors de ses vacances
Il ne savait pas grand chose d'elle à l'époque
Qu'elle était tout simplement belle
Ce n'est que plus tard qu'il réalisa ce que la mort avait fait
Ils aimaient ralentir le temps le mettre en suspens
Il se posait toujours la question durant ces années
Et si le temps était libre lui aussi ?
Toujours sur une table de mixage ,maintenant le son irréel ne lui rappelait plus rien
Leurs amours entre le proche et le lointain ,la tête aux pieds
Les de voir du soir au clair de lune
Ses vélodrones de vacances
L'histoire de sa famille ,de cette ville qui n'était plus
Aux grosses gouttes de pierre de ruines
Les temps sourds aux inspirations qui inspirent
Les expirations de mauvaise grâce obéir
A ces enfants d'aujourd'hui qui avait la chance de vivre dans un long temps de paix
Pour lui survivre était la plus grande réussite après guerre
De lui et de ces copains qui nuaient dans les ruines à la merci d'une blessure
De ces moments qui résonnent longtemps après comme une odeur
Maintenant, c'est le temps qui voit venir
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domi.gondrand@laposte.net