Que la paix des Saigneurs soit toujours loin de vous....
Toi seul es ce rempart qui protège toujours,
Que le vent soit la brise aux soyeuses caresses
Ou bien qu’il soit tempête affolant les prêtresses
Baissées devant l’autel pour avoir du secours.
Je te parle des vents ébranlant, las, nos cours
Car des jeux actuels font paraître sous presses
Des cris nous provenant de faibles forteresses
Où des gens démunis sont privés de recours.
Ô toi qui sais driver sans besoin de grand prêche
Adoucis les avis dont l’étoffe est trop rêche !
Transforme tout pamphlet en éloge public !
Sors aussi du placard ton ancienne cithare,
Joue-nous des airs plus doux pour parler mieux du fric,
Dis qu'il sert dans l'échange à compenser la tare !