Re: Ce que je pense de vous.
Ce que je pense de vous.
Je suis médocain.
Sur terre bien sûr il y a des salauds.
Mais philanthrope, j’ose à croire que la majorité des peuples de notre planète est composée de braves gens qui vivent honnêtement.
A tous ceux qui se permettent de mépriser systématiquement l’autre , ne le jugeant que sur son lieu de naissance, ou sur l’endroit où il vit, et surtout en ignorant méticuleusement ses qualités humaines, j’adresse ce message.
Je suis arrivé dans le médoc en 1983, j’y ai découvert de gens, attachants, honnêtes, fidèles et courageux, plein d’intelligence et d’humilité. Comme partout en ce monde.
Alors à chaque fois que quelqu’un se prenant pour le beau linge insultera les médocains de « consanguins », par pure méchanceté, par mimétisme idiot ou ignorance, ce qui dans aucun de ces trois cas ne constitue une excuse, qu’il lise le texte qui suit et pense à moi en proférant ses insultes xénophobes.
Au lendemain des attentats vous Ă©tiez tous Charlie.
Devant vos mots qui sifflent à mes oreilles comme des balles, bien qu’étant né ailleurs,
« Je suis médocain ».
NOTA: Pour ceux qui ne sont pas de gironde, il est de mode à bordeaux de considérer les gens habitants le médoc comme étant tous de consanguins. Cela m'est insupportable.
Enfin en vacances je vais pouvoir redevenir un peu plus actif sur le site.
Amitiés à vous.
Ce que je pense de vous.
Vous avez trop marché sous un noir étendard,
Pour n’aimer du soleil que la part qu’il fait d’ombre,
Et préférez au miel, dont la ruche s’encombre,
L’abeille pour son dard !
Et vous avez trop cru, puisque votre voisin,
En transportant la faim est plus petit et maigre
Qu’une treille de vie fit de lui le vinaigre
Et de vous le bon vin !
Quant Ă la terre ronde, il appert, semble-t-il,
Que le point du compas fait pour percer son centre,
Ne pouvait se planter ailleurs que sur le ventre
OĂą est votre nombril.
Alors vous oser dire et sans scrupule, aucun,
Et ne me connaissant, ni d’Eve ni d’Adam
« Cet homme est consanguin ! Cela est évident
Puisqu’il est médocain. »
Est bien plus fort que vous celui qui fait chanter
Cette pensée en vous et ses mots dans vos bouches,
Vous n’êtes que mépris quand vous piquent les mouches
De sa méchanceté.
Suivez donc ce CĂ©sar sans jamais vivre en paix,
Stupides papillons attirés par la lampe.
Mais devant un César le lâche abdique et rampe,
Et vous aimez ramper !
Et flingueurs qui flinguez de la bouche d’égout,
Je ne puis plus sentir votre parole obscène,
Ne pouvant me résoudre entre pitié ou haine,
Je choisis le dégoût.
Fil2fer, le 19/04/2021
Bonjour Fil,
En ces temps troubles, çà fait du bien de te lire,
L'authenticité se fait rare, où sont ceux qui étaient Charlie ?
J'ai toujours eu un faible, pour la Poésie engagée
Merci les cent ciels des valeurs à véhiculer réside, où la Poésie reste le dernier bastion de la Liberté
Tendres vacances mon Ami
Bises amicales