Hier j’étais heureuse, que cette pensée est triste,
Aujourd'hui, seule, perdue dans la foule
je pense pour ne pas oublier qu'il existe,
Ailleurs, une vie douce comme une eau qui coule.
Ailleurs, une vie douce comme une eau qui coule.
Sans doute une seconde jeunesse,
Lisse comme une mer sans houle,
Qui emporterait au loin la tristesse.
Qui emporterait au loin la tristesse,
La roulant sur le sable des rives,
Semblable à une main qui caresse
Quelques âmes perdues, fugitives.
Quelques âmes perdues, fugitives
Flottant de rivages en rivages,
Emportant avec elles mon ode plaintive,
Pour la noyer dans un naufrage.
Pour la noyer dans un naufrage
L'eau ferait gonfler sa poitrine.
Alors.. Adieu soupirs de la fleur de l'âge,
Coulez dans la conque marine.
M.P. 14/04/2021
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.