Ai toujours été surpris par cet art que l'on qualifiait de pompier
Alors ai aimé décomposé ce mot en pont car sur le pont des arts
Et pieds comme ceux que l'on compte dans une poésie
Que n'ai je été surpris par ce film où les pompiers brûlaient les livres
Au lieu d'éteindre le feu ,me rappelait ces tristes pages d'histoire
D'autodafé
Et que dire de l'expression mettre le feu ,quand je pense aux incendiaires
Ceux qui souffrent de pyromanie
Quand j'avais 9 ans étais en grandes vacances au Lavendou
Ma cousine était sortie avec moi elle avait parlé à un pompier
et ces flammes énormes qui dévoraient la forêt
Quand j'avais 8 ans en vacances avec ma grand-mère
Et que dans l'hôtel l'alarme retentit et ma grand-mère me réveilla en pleine nuit
Je vois ces lances , ces uniformes dans l'hôtel
Demandais si je ne rêvais pas encore
De ces pompiers qui ont multiplié tous leurs efforts à éteindre et sauver Notre Dame
Je regrettais seulement dans mon enfance que soldat du feu
N'éteigne pas les guerres
Que mon premier livre acheté avec mon argent de poche soit Ã
L'ouest rien de nouveau D'Erica Maria Remarque
Ce feu démoniaque d'horreur et ce que peut -être un lance flamme !
Et je reste un poète et le mot braise m'évoque la sonorité d'un mot breton
Comme si près de la mer il ne pouvait jamais y avoir de feu
Et j'aime beaucoup ce mot feu pour quelqu'un de décédé
Plus autant usité de nos jours
Pour garder cette flamme d'un être cher
----------------
domi.gondrand@laposte.net