Se déchirer ensemble, ma belle
Dans l'abstraction évolutive
Ouvrir chaque porte de nos corps
Et pleuvoir jusqu'Ã la lie du temps.
Se mordre au regard de l'immonde
Qui gerce les murs de l'équité mentale
Se lécher sans nous éconduire
Quand le désir vient sangler la vie.
S'effacer d'un horizon sain, ma belle
Dans la transparence des pensées
Que nos yeux cueillent au gré silence
Dans la profondeur du certain.
Se croiser en enfance, ma belle
Au vent qui souffle en désaccords
Sur le banc de la solitude
Ingrate amie qui nous enlace.
Rire quand on se sauve encore
De l'oubli, qui vient nous écumer
Dans nos cerveaux "alzheimériens"
Entendre l'écho des cénotaphes.
Chavirer dans tes bras, ma belle
Légers comme de la chaume fraiche
Prendre ton cœur, au rendez-vous
Pour qu'éternité te retienne.
Revoir ton sourire dans l'espace
Quand l'hiver va nous endormir
Voler, au chant crépusculaire
Dans un ciel d'un bleu étourdissant.
Au soleil, nous lever d'amour
Nous échapper des lents demains
Et divaguer dans les miroirs
À des milliards d'années-lumière...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...