Les reflets, sur les flots,
Font ton visage, en transparence.
Mes regrets, mon cœur gros,
Sont les présages de ton absence.

J’ai jeté tout ce qui était en trop,
Pour ne garder que la danse
Des algues sous les eaux,
Où je me balance.

J’ai laissé, tout là-haut,
Mes sons qui nagent, en résonance.
Les plis, faits dans l’eau,
Refont le naufrage de l’existence.

J’ai rêvé de mon fatal fiasco,
Une tournée de malchance,
Où les nuages, sous leur chapeau,
Oublièrent la révérence.

J’ai noyé mes propos,
Dans la vase de la Durance.
Là, où les ride de ma peau
N’ont plus d’importance.

J’ai déversé mes mots
Et accepté la sentence,
J’ai plongé dans l’eau
Avalé par le silence.

Allover

Un bel écrit touchant merci du partage bonne journée et doux weekend

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Un choix déchirant ..
fût il le bon ?
ta plume le décrit ..
fût il vraiment le bon choix ..

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La poésie réchauffe les cœurs et calme les esprits.
Poetamateur

Bonsoir Allovercomba,
Un poème d'une profondeur certaine, et très éloquent (de belles formules).
Bravo à vous, et merci.

Amitiés

Un beau poème qui me fait un peu penser à un poème que javais écrit : Mirabeau... bravo pour ce flot poétique que tu nous mets en partage .

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Ecouter le silence, c'est preter une oreille attentive a ceux qui n'osent pas parler. canaille

Sur la Durance s'ecoulent tes pensées. La vie s'ecoule comme nos jours comme la Durance. Mais sous la Durance un monde silencieux
Amitie

Bonjour Allover

Un poème fort troublant, poignant tant le récit nous empoigne dans ses ressentis. Une décision plutôt radicale.

Amicalement Franie

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Merci à vous d'avoir lu et commenté ce texte.
En effet, il est plutôt sombre.
Ce texte date d'une époque où je vivais au bord de la Durance.

Amitiés

une existence qui nous invite à nager contre courants fait de nous des savants nageurs

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"De même que le diamant n'est qu'un morceau de carbone tant qu'il n'est pas cristallisé, l'homme n'est que néant tant que la pensée n'a pas taillé son âme comme un joyau dont chaque facette célèbre la lumière éternelle"
Christian Bobin