Boléro pour deux Larmes
La force est un outil qui pousse à la violence,
Envers les plus petits voués à la pitance,
Et les mots, même Lents, à force d’insistances,
Font saigner l’innocent à la meme cadence...
La force et la faiblesse sont la même violence,
Tant l’un dans sa matière que l’autre ses non-sens,
Ils ne rêvent qu’en guerre, ignorent l’indulgence,
La peur, cette traîtresse, en est leur suffisance...
La mort est un grand pont entre deux malfaisances,
Entre deux rêves fous, entre vaines croyances,
Entre deux forces floues issues de la démence...
La mort est une clé, une pure apparence,
Une étrange entité qui n’a plus d’importance,
Étranglement de voie de deux larmes qui dansent...
Shovnigorath
Note de l'auteur :
deux larmes = deux violences : (les larmes de verre du sablier)
l'une est franche et primale (physique)
l'autre, plus subtile, est tranchante et sournoise (le verbe)
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“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre†(Shovnigorath)