Seule dans cette sombre rue,
Mes jambes chancelantes Ă chaque pas.
Il se peut que j’ai un peu trop bu…
Je ne me sens pas bien, j’ai le regard hagard…
Ces murs de bétons tournent trop vite.
J’essaye de me lever, une dernière tentative…
Non, je resterai assise dans cette rue déserte,
Seule, avec toutes ces ombres suspectes.
Je me rappelle encore le début de ma soirée :
Pleins de nouvelles têtes, sûrement de futures amitiés !
Mais l’alcool est devenu maître de moi,
Je ne voulais pas, pas cette fois.
J’ai trop dévoilé mon cœur,
Paraîtrait même que j’ai fait peur.
La vérité n’est pas toujours simple à entendre.
Ils ne croyaient pas à ce que je pouvais prétendre.
Ils se sont détournés de moi un instant,
Sûrement à croire que je faisais mon intéressante.
Alors je suis partie, ras le bol de cette ambiance,
Peut ĂŞtre trouverai-je quelque part une autre chance.
Ma solitude je me l’a suis inventée.
Lui m’a suivit et patiemment écouté.
Il a encaissé ma rancœur et ma peine.
Il m’a calmé et a apaisé ma haine.
Il m’a montré que je me renfermais,
Aux autres je tournais le dos.
Je me blottissais dans ma bulle d’eau,
Imperméable aux sentiments de ceux qui m’entouraient.
Cette nuit la, j’ai ouvert grand mes yeux.
J’ai réalisé que je me perdais dans mon propre jeu.
Je m’enfonçais au-delà du monde compréhensible.
Je partais sur une route invisible.
J’ai cherché à remonter ce chemin tortueux
Mais je ne suis pas arrivée au bout, trop d’averses.
Je vis toujours dans mon univers dangereux,
Malgré le fait que vous pensiez l’inverse.
Merci d’avoir essayé.
Merci de vous êtres souciés de moi.
Mais laisser moi en paix cette fois.
Vous ne pouvez plus rien pour une fille désespérée…
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On a des mOts pour dire une peine légère,
Mais les grandes dOuleurs ne savent que se taire...