Le 11 mai 2001

Il est 7h30, les premiers Pascal, Alain, André et Nathalie se lèvent.
Bruno les rejoint. Je me lève vers 8 h 00.
Après avoir dit bonjour à tout le monde, je mange trois tartines de pain de mie en guise de petit déjeuner.
A 8 h 30, après le petit déjeuné, nous quittons le mouillage de Princess Margaret Bay en direction du port Elisabeth pour faire la clairance.
Arrivés à Port Elisabeth, Pascal, Alain Pierrette, Jacqueline, Bernard et Nathalie descendent l’annexe et se rendent à terre pour effectuer la clairance.
Pendant que Pascal, Bernard et Jacqueline sont à la douane.
Pierrette et Nathalie se chargent de jeter les poubelles, puis Pierrette négocie trois tee-shirt pour chacun de ses petits enfants et Nathalie achète des cartes postales.
Avant de regagner l’annexe, Bernard poste son courrier ainsi que la carte postale que m’a dictée Bruno pour ses collègues de travail car il avait trop mal au doigt pour l’écrire lui – même. Pauvre chéri !
Tant que les autres sont à terre, je profite du peu de temps disponible pour me laver.
De leur côté, Marie-Claude et Bruno font la vaisselle et André bouquine un peu.
Vers 10h30, l’annexe revient, et l’équipage remonte à bord.
Dès que tout le monde est prêt, nous levons l’ancre en direction de Petit Nevis.
Durant la traversée, je tiens la barre et Jacqueline m’explique les différentes directions à prendre.
Environ 1h20 avant l’arrivée à Petit Nevis, je laisse la barre à Bruno car la mer commence à s’agiter et il y a quelques bateaux à proximité de nous, je n’ai pas envie de causer un accident.
Je fini la traversée en chantant avec Pierrette, Alain et Nathalie.
A 12 h 00, nous jetons l’ancre à Petit Nevis.
Pascal, Jacqueline, Bernard, Pierrette, Nathalie, Alain et moi descendons à terre.
Ce qui me surprend, c’est qu’il n’y a pas d’habitants sur cette île, mais en marchant nous trouvons de nombreux objets égarés comme des lunettes de soleil, une basket Nike pointure 40, une pellicule photo usagée, preuve que des touristes ont occupé l’île.
Un peu plus tard, j’apprends que c’est une île qui servait autrefois à l’exploitation de la baleine, aujourd’hui interdite.
Toutefois, nous trouvons des vestiges de cette époque comme des marmites énormes qui servaient à cuire la baleine, un objet utilisé pour lisser la peau et en faire des sacs ou des vêtements, un petit bateau pour pêcher la baleine et bien sûr de nombreux ossements. Je n’ai pas pu ramener d’ossements de baleine sauf en photos car les os de baleine sont lourds et encombrants.
Une fois par an, un baleiné va en pêcher une et la ramène sur l’île afin de faire revivre la tradition de la pêche à la baleine, mais ce n’est pas aujourd’hui.

Une autre chose me surprend sur cette île à part les palmiers et la végétation desséchée par le soleil, ce sont les pierres volcaniques qui sont très nombreuses.
Au pied de la colline, il y a deux maisons en ruines. Je me demande bien ce qui s’est passé ici.
La visite terminée, nous remontons dans l’annexe, Pierrette tombe dans l’eau en essayant de s’asseoir, heureusement elle est en maillot de bain et avec le soleil qu’il fait cela séchera vite.
Une fois tout le monde installé, nous partons rejoindre le bateau.
A bord, Marie-Claude, Bruno et André ont préparé une salade d’haricots verts avec des œufs et du thon, que nous mangeons rapidement.
A 13 h 10, nous levons l’ancre en direction de Château de Loir Bay sur l’île de ST VINCENT.
Au lever du mouillage, une pierre se coince dans le diamant.
Tout à l’heure, Nathalie et Alain avaient repéré que l’ancre était coincée dans les coraux, mais ils ne pensaient que cela gênerait pas la manœuvre de départ.
Mais, il faut faire appel au génie d’Alain pour pouvoir repartir.
Celui-ci passe un bout dans le diamant pour soulever l’ancre, ce qui fait tomber le corail. Tout le monde pousse en cri de soulagement, quand le corail fait plouf, sauf Nathalie qui aurait bien voulu le garder en souvenir.
Tout le monde a les fesses mouillées, mais au moins nous pouvons repartir.
Jacqueline est au moteur. nous faisons un tour dans l’eau avant de partir joyeusement.
Personnellement, je profite de la traversée pour faire une petite sieste.
Chemin faisant, Alain a envie de pêcher, il tend alors une ligne de fond.
Tout se passe bien , mais un moment alors que Bruno était à la barre, il fut victime d’un départ en loft suivi d’un virement de bord involontaire puis le moteur cale.
Que se passe t-il encore ?
Peut-être, avons nous pêché un gros poisson.
Nathalie s’aperçoit que ce n’est pas un poisson que nous avons pêché, mais le bateau lui-même, en effet, la ligne de fond s’est emmêlée autour des impendices (l’élise, le safran et la dérive). Que faire ?
Il faut libérer le bateau de la ligne de traîne.
Nous essayons de la détacher, mais le bateau bouge.
Alors, courageusement, Alain plonge sous le bateau par 80 m de fond, pour éviter tout danger, il est assuré par Pascal, qui a relié un bout entre lui et Alain . C’est un peu la même technique que celle de l’escalade.
Alain fait l’état des lieux.
La dérive, l’élise et le safran sont enroulés par la ligne.


Avec passion et détermination, Alain plonge à plusieurs reprises. Une fois, il s’est enroulé à la ligne, mais il a réussi à se libérer.
Alain dénoue patiemment la traîne car il ne veut pas la couper.
Une fois l’opération terminée, nous continuons la traversée.
Au soleil couchant, nous mouillons à Château de loir Bay.
Nous sommes accueillis par un indigène du coin à qui nous offrons des biscuits.
Le repas de ce soir se composera de manchons de canard à la cristophine pour moi se sera du thon à la cristophine.
Après le repas, je fais la vaisselle avec Alain, Marie-Claude, Nathalie, Bernard et Pierrette.
La vaisselle terminée, Pierrette, Nathalie et Marie-Claude font l’inventaire des provisions.
L’inventaire terminé, tout l’équipage va ses coucher sauf Bruno et moi qui restons dans la carré extérieur.
Je panse le doigt de Bruno puis je vais dans ma bannette.
Bruno fume sa dernière cigarette dans le trampoline, puis vient me rejoindre dans le lit.

je vais lire la suite!!